En 2014, le parlement cantonal neuchâtelois avait décidé d’introduire un salaire minimum cantonal. Diverses associations patronales avaient alors déposé un recours au Tribunal fédéral. La décision rendue aujourd’hui par la plus haute instance judiciaire suisse donne enfin le feu vert au salaire minimum à Neuchâtel. Son introduction est un signal important pour d’autres cantons.
Un instrument précieux contre le dumping salarial
Le salaire minimum neuchâtelois est fixé à 20 francs par heure. Il est inférieur à la rémunération plancher de 22 francs exigée par Unia. Mais c'est la première solution cantonale à entrer en vigueur.
Unia espère que d’autres cantons suivront l’exemple de Neuchâtel et se doteront d’une réglementation équivalente. Les salaires minimums constituent un précieux instrument de lutte contre le dumping salarial.