Alors que Generali s’était engagé par un accord écrit établi sous l’égide du Département de l’économie et des sports (DECS) du Canton de Vaud à donner toutes les informations économiques utiles, l’assureur se mure dans le silence et refuse toujours de s’exécuter. En plus d’être contraire à l’accord signé, c’est une violation des droits de consultation des salarié-e-s.
Récolter les informations manquantes
L’employeur a refusé de donner ces informations mais aussi les moyens nécessaires à la consultation (locaux de réunion). L’assemblée du personnel a donc décidé ce midi avec une majorité de 69 voix sur 101 participant-e-s de prolonger ses travaux.
Il s’agit de récolter le plus d’informations possible pour faire des propositions concrètes et éviter les licenciements. Pour cette raison, la quasi-totalité du personnel touché par la restructuration et plusieurs collègues solidaires n’ont pas pu reprendre le travail cet après-midi.
Prolongation du délai de consultation
Cette action de protestation du personnel vise à faire comprendre à Generali qu’il doit respecter les termes du contrat, ce qui est le minimum pour un assureur. Comme l’incurie de Generali a un impact sur les travaux du personnel, Unia a demandé une prolongation du délai de consultation de 4 jours.