Parmi les mesures retenues, les représentants des salarié-e-s et des entreprises préconisent notamment la création d’un fond cantonal de soutien aux PME industrielles vaudoises. Ils évoquent aussi des facilités d’octroi du chômage technique et des mesures encourageant la formation. Unia Vaud a précisé que les entreprises devront motiver leurs demandes avec des données attestant de difficultés financières réelles.
Garder la tête froide
Les partenaires sociaux ont rappelé que contrairement à ce qui a généralement été évoqué dans les médias, la perte sur le taux de change ne se situe pas au cours moyen de 20%, mais bien aux alentours de 13.5%, ce qui relativise le discours catastrophiste ambiant. Ils ont aussi mentionné qu’une partie importante des exportations se fait dans d’autres monnaies que l’euro, en dollar notamment. Une fois l’effet d’annonce de la décision de la BNS passé, il s’agit maintenant de garder le calme et de ne pas réagir dans la précipitation, ceci afin de trouver des solutions constructives pour la place industrielle vaudoise et les salarié-e-s.