Les salarié-e-s de Nespresso manifestent à Lausanne
A l’issue de cette action, la direction de Nespresso a enfin accepté de recevoir une délégation de salarié-e-s accompagnés d’Unia. Mais rien n’est ressorti de cette rencontre. Nespresso refuse toujours d’entrer en négociations.
Droits syndicaux bafoués
La direction de Nespresso reste sourde aux demandes de son personnel. Plus de la moitié de celui-ci a pourtant mandaté Unia pour le représenter. Mais la multinationale refuse toujours de rencontrer le syndicat pour discuter des nouveaux horaires. Pire: plusieurs salarié-e-s, dont des représentant-e-s du personnel, ont reçu des pressions pour ne pas mandater Unia, et pour accepter les changements d’horaire sans consulter leurs collègues. C’est une violation de la loi sur la participation.
Dégradation des horaires
La filiale de Nestlé, Nespresso SA, leader mondial du café en capsules, a annoncé l’introduction d’un nouvel horaire en quatre équipes (tournus 4x8) avec à la clé une augmentation du temps de travail de 41 à 43 heures par semaine. Les salarié-e-s devraient également travailler un week-end sur deux, douze heures d’affilée.
Des négociations immédiates
Une grande majorité des employé-e-s de Nespresso et leurs familles s’opposent à cette grave détérioration de leurs conditions de travail et de vie. Fort des mandats reçus, Unia exige l’ouverture immédiate de négociations avec Nespresso et le respect des droits syndicaux.