Succès «partiel» pour les grévistes genevois
Initialement prévue comme une pause d’avertissement à midi, une grève à proprement dite a débuté hier matin après que la direction ait procédé au licenciement de 3 employés. Ces derniers avaient refusé de signer une modification de leur contrat de travail qui stipulait une réduction de salaire et une prolongation des heures de travail. La direction motive son inadmissible décision par les conséquence d’un franc fort en rapport à l’euro sur la marche de ses affaires.
Un protocole d’accord, négocié avec l’administrateur de la société, prévoyant la suspension de la prolongation du temps de travail en faveur d’une démarche de conciliation auprès de la Chambre des relations collectives du travail, a été refusée par le président de la société. Les parties ont été convoquées le 17 mars pour une séance de conciliation. Dans cette attente, le travail a repris ce jeudi matin.