Franc fort: grève à Meyrin
Sous prétexte de franc fort, cette entreprise active dans le décolletage a annoncé la semaine dernière une basse des salaires de 10%, l’introduction de travail gratuit le samedi et le paiement de salaires en euros. Face à l’illégalité de ces modifications imposées sans délai et à l’absence de dialogue de la part de l’employeur, le personnel a mandaté Unia pour sa défense.
Unia demande l’ouverture de discussions
Unia a pris contact avec l’entreprise afin de trouver une solution négociée avec la représentation du personnel et respectueuse du cadre légal. Pour toute réponse, celle-ci a annoncé hier qu’elle mettait en œuvre les mesures décidées, sans discussions et sans le consentement des salarié-e-s. Ne se laissant pas intimider, le personnel a annoncé un débrayage d’une heure ce matin. L’entreprise a alors répondu par le licenciement immédiat de trois personnes, précipitant une grève.
Un accord en passe d’être conclu
Suite à cet arrêt de travail, la direction a annulé les licenciements prononcés ainsi que les mesures prévues à l’exception de la prolongation du temps de travail. Des discussions sont en cours actuellement pour la signature d’un protocole d’accord mettant fin à la grève.