Unia Genève dénonce un licenciement collectif sur le chantier du CEVA
Arrivant à la fin des travaux, l’entreprise EVI, aux mains de la multinationale française de la construction Vinci, a fait savoir qu’elle comptait se séparer de l’ensemble de ses intérimaires, soit 88 personnes, d’une centaine d’employés fixes et de travailleurs détachés.
Un plan social demandé
Pour l’instant, EVI refuse la procédure de consultation des salarié-e-s en vue d’atténuer les effets de ces résiliations et d’ouvrir des négociations pour un plan social. Ce faisant, l’entreprise contrevient aux dispositions légales sur les licenciements collectifs. Unia Genève a d’ores et déjà sollicité les maîtres d’ouvrage, les CFF et l’Etat de Genève, pour qu’ils interviennent rapidement dans le conflit en assumant leurs responsabilités.
Une entreprise crée pour rafler la mise
Unia Genève a rappelé que cette société a été créé de toutes pièces par le groupe Vinci en vue de l’obtention de mandats sur le chantier du CEVA, budgété à près de deux milliards. Sa responsabilité sociale est dès lors engagée.