Stop au travail du dimanche dans le canton de Berne!
Comme cela a été largement démontré ces derniers mois, les vendeuses et vendeurs accomplissent une grande partie du travail des branches essentielles. Ils fournissent des services de base, particulièrement en période de crise. Une nouvelle libéralisation ne sauvera aucune place de travail, contrairement à ce que prétendent certaines voix bourgeoises.
En conséquence, il faut bien plus de protection plutôt qu'un affaiblissement. Cela passe par une revalorisation de la branche, pas par une nouvelle détérioration des conditions de travail. Dans plusieurs enquêtes et dernièrement en mai 2020 dans un sondage d’Unia, les salarié-e-s de la branche ont clairement fait savoir que le travail dominical et la prolongation des horaires de travail n’entrent pas en ligne de compte!
Situation déjà tendue dans les magasins
Le personnel de vente subit déjà une forte pression. Il se trouve de facto confronté à une extension progressive du temps de travail. Bas salaires et horaires flexibles font partie de son quotidien. Les vendeuses et vendeurs commencent tôt, ils n’ont pratiquement pas de pauses, et remplissent encore les rayons après la fermeture des magasins.
Des ouvertures prolongées aggravent la situation. D’autant plus qu’il n’existe pas de convention collective de travail (CCT) pour toute la branche: 50% des employé-e-s ne bénéficier pas de la protection d’une CCT.
Mais l’attaque prévue par les partis bourgeois n’affecte pas seulement le personnel, elle concerne aussi les petits commerces. Une nouvelle libéralisation des horaires d’ouverture des magasins fait avant tout le jeu des gros.
Plutôt que d'une nouvelle attaque contre les conditions de travail, c'est d'une CCT de force obligatoire dont le commerce de détail a besoin!