La FIFA doit assumer ses responsabilités sociales
Actuellement en construction, les stades et les nouvelles infrastructures en vue de la Coupe du monde 2022 au Qatar coûteront près des 100 milliards de dollars. Les ouvriers, en majorité des migrant-e-s originaires d’Asie du Sud-Est, y sont traités comme des esclaves. Même les droits les plus élémentaires des travailleurs ne sont pas respectés. A ce jour, on déplore déjà des centaines de décès liés aux conditions de travail et de vie lamentables. En hommage à ces victimes du travail, Unia, Solidar Suisse et l'Internationale des travailleurs du bâtiment et du bois (IBB) ont érigé 100 croix devant le Hallenstadion à Zurich.
Pas de Coupe du monde sur les tombes des ouvriers
Il n’est pas acceptable qu’une manifestation aussi fantastique qu’une Coupe du monde de football ait un bilan humain aussi lourd. Il n’est pas acceptable qu’elle voie le jour grâce à l’esclavage moderne et qu’elle coûte des milliers de vies. Les travailleurs qui réalisent les stades de la Coupe du monde et qui ont permis cette manifestation ont aussi leur place dans cette équipe. Il est temps de les traiter avec respect et de protéger leurs vies.