8 mars, journée internationale des droits des femmes: en route pour la grève des femmes le 14 juin!
Dans les métiers dits typiquement féminins, comme dans les soins, la vente et le nettoyage, ainsi que dans la peinture et la plâtrerie - un domaine traditionnellement dominé par les hommes -, les femmes demandent du respect, du temps et de l’argent.
Malgré la grève des femmes de 2019, la discrimination salariale reste importante. La conciliation entre vie professionnelle et vie privée reste un parcours de la combattante. Une fois à la retraite, les femmes continuent d’être discriminées: la plupart touchent des rentes à peine suffisantes pour vivre. Et l’âge de leur départ à la retraite a été relevé contre leur volonté, ce qui n’est rien d’autre qu’une réduction de leur rente.
Selon Vania Alleva, la présidente d’Unia: «Nous voulons enfin voir des progrès! Mais manifestement, sans la pression de la rue et dans les entreprises, ce n’est pas près d’arriver. C’est pourquoi la grève des femmes est indispensable. Ces sujets ont de tout temps occupé les syndicats. Nous, les syndicats, soutenons donc le mouvement féministe dans l’organisation de la grève des femmes 2023.»
Les revendications syndicales de la grève des femmes sont notamment:
- De meilleures salaires pour les femmes: pas de salaire minimum inférieur à 4500 francs.
- Une 13e rente AVS pour tout le monde. Stop au démantèlement du 2e pilier!
- Une répartition plus juste du travail rémunéré et non rémunéré.
Un signal fort pour le 14 juin 2023
En 2019, un demi-million de femmes ont manifesté. Ce 8 mars montre clairement que les femmes sont prêtes à se battre à nouveau. Unia les aide à porter leurs revendications dans la rue et dans les entreprises.