La retraite anticipée du second œuvre romand a 20 ans

Dans les métiers corporellement exigeants, il est indispensable d’avoir une retraite anticipée.

L’introduction d’une retraite anticipée dans le second œuvre romand (RESOR) a été une avancée syndicale majeure. Quand l’on travaille dans des métiers corporellement exigeants, il est indispensable de pouvoir prendre sa retraite avant 65 ans. Après 20 ans d’existence et quelque 3000 rentiers et rentières indemnisés, les perspectives sont très bonnes.

La retraite anticipée du second œuvre romand a vu le jour il y a 20 ans de la ferme volonté des partenaires sociaux d’assurer une préretraite digne aux salarié-e-s des métiers du second œuvre romand de la construction. L’objectif d’alors – qui est resté inchangé aujourd’hui – était de permettre de se retirer avant l’âge légal AVS.

De belles perspectives d’avenir

La fondation paritaire RESOR gère aujourd’hui les cotisations de préretraite de quelque 35 000 salarié-e-s et 4300 entreprises assujettis dans toute la Suisse romande, à Bâle et au Tessin. Elle a dépassé récemment le cap des 3000 rentierd er rentières qui touchent ou ont touché des prestations.

Les bases financières de la fondation sont solides et elle envisage l’avenir avec sérénité. En 20 ans, elle a même été en mesure d’améliorer ses prestations.

Des prestations solides

La rente-pont s’élève à 80% du dernier salaire et se situe dans une fourchette de 3800 francs au minimum et de 4800 francs au maximum par mois. RESOR prend également intégralement en charge les cotisations employé-e et employeur à la caisse de pension jusqu’à l’âge AVS.