Améliorer immédiatement les conditions de travail: le temps presse!
Lors de cette Journée internationale des soins, les soignant-e-s de toute la Suisse appellent les politiques et les employeurs à agir enfin. Ils doivent maintenant mettre en œuvre le mandat constitutionnel et améliorer les conditions de travail dans les soins. Des centaines de soignant-e-s participent aujourd’hui à des actions dans la rue, à des manifestations ou à des tables rondes. (Vers le programme dans différentes villes)
Le temps presse
Le Conseil fédéral veut mettre en œuvre l’initiative sur les soins en deux étapes. Il remet à plus tard les améliorations des conditions de travail ; avec ce calendrier, il ne faut pas attendre d’amélioration avant trois ou quatre ans. C’est beaucoup trop tard car, aujourd’hui déjà, il y a 13'000 postes vacants dans les soins en Suisse. Les mauvaises conditions de travail rendent le métier peu attrayant, surchargent les soignant-e-s et les rendent malades. Pendant que les politiques hésitent, trop de soignant-e-s continuent à quitter le métier. En fin de compte, ce sont aussi les personnes dépendantes qui en supportent les conséquences, car il n’est plus possible de fournir des soins de qualité.
Des mesures immédiates
Les soignant-e-s ne sont pas prêts à attendre un long processus législatif de la Confédération. C’est pourquoi ils et elles demandent avec Unia aux cantons, aux communes et aux employeurs des mesures immédiates pour améliorer les conditions de travail, dès maintenant!
Le Conseil fédéral et le Parlement doivent adopter des lois fortes pour des soins forts et un financement adéquat des prestations de soins au plus vite, afin que suffisamment de personnel puisse être engagé.
La population soutient le personnel de santé
En novembre dernier, la population suisse a accepté l’initiative sur les soins à une grande majorité. «Le peuple a ainsi montré qu’il soutient le personnel soignant et qu’il souhaite avant tout de bonnes conditions de travail qui permettent des soins de qualité. Ce n’est qu’ainsi que les soignant-e-s pourront s’occuper correctement de nous et de nos proches. La population l’a compris. C’est maintenant au Parlement et aux employeurs de mettre en œuvre cette volonté», explique Véronique Polito, vice-présidente d’Unia.
À partir de 17h45, nous mettons à disposition des photos de la journée des soins.