Coop: des progrès nécessaires sur les salaires, les horaires et la compatibilité entre travail et vie privée
Début juin, la délégation de négociation d'Unia a remis au patron des ressources humaines de Coop, Luc Pillard, quelque 400 cartes postales de salarié-e-s. Les cartes ont été rédigées dans les magasins Coop et en ligne. Les nombreux témoignages sont clairs: les employé-e-s de Coop veulent avant tout des améliorations en matière de salaire, de temps de travail et de compatibilité entre travail et vie privée.
«Plus de temps pour vivre»: c'est aussi ce qu'ont demandé les délégué-e-s du groupe professionnel Coop lors de leur assemblée du 28 juin à Berne.
Travailler 24 heures sur 24 rend malade
Le stress, la pression et les horaires flexibles (longues journées de travail, missions en période creuse et le week-end) sont le quotidien des vendeuses et des vendeurs. Le travail 24 heures sur 24 rend les gens malades et contrarie la conciliation du travail et de la vie sociale et familiale.
Les délégué-e-s de Coop ne veulent pas de flexibilisation supplémentaire des horaires ni d'extension des heures d'ouverture le soir ou le matin. Ils demandent aussi plus de temps pour leur vie privée ainsi qu'une meilleure planification, avec par exemple des jours de congé réguliers, y compris les week-ends.
Un an après la pandémie, les supermarchés ont le vent en poupe. L'année dernière, la valeur ajoutée dans le commerce de détail a augmenté en même temps que les ventes. Mais le commerce de détail ne se porte bien que grâce aux efforts extraordinaires de son personnel.
Les employeurs du secteur feraient bien de récompenser les performances des salarié-e-s en conséquence. Les revendications mentionnées plus haut s'appliquent à l'ensemble du secteur!