Face aux abus chez DPD, Unia demande des mesures immédiates
Publié la semaine denière, le reportage de la SRF «Inside DPD Schweiz» montre de quelle manière les chauffeurs et chauffeuses sont exploités par DPD: des journées de travail de 14 heures, pas d'enregistrement du temps travaillé, des véhicules surchargés. Le travail chez DPD casse les employé-e-s et les rend malade.
Des abus qui ne sont pas nouveaux
Malheureusement, ces conditions ne sont pas une nouveauté, elles sont connues depuis longtemps. En 2021 déjà, Unia expliquait en détail dans son rapport «Le système DPD» comment les droits des travailleurs et travailleuses sont violés chez DPD. Les recherches de la SRF confirment tous les dysfonctionnements décrits par Unia.
DPD ne veut pas résoudre les problèmes
Au lieu d'entamer le dialogue sur les revendications légitimes de ses employé-e-s, DPD a refusé toute discussion avec Unia ces dernières années, et durci la répression contre les chauffeurs et chauffeuses syndiqués. DPD a même traîné Unia à deux reprises devant les tribunaux – et perdu les deux fois.
En finir avec le «système DPD»
Les derniers articles parus dans les médias montrent que des mesures urgentes sont requises contre l'exploitation des livreurs et livreuses de colis. Unia demande de mettre fin à ce système de sous-traitance: il faut que l’ensemble des chauffeurs et chauffeuses soient engagés directement par DPD.
De plus, il est grand temps que les lois soient respectées: l’enregistrement scrupuleux des heures travaillées, la rémunération correcte, la protection de la santé et le respect des droits syndicaux des chauffeurs et chauffeuses.