Congrès des femmes de l’USS
Les femmes travaillent pendant une plus grande partie de leur vie que les hommes. Pourtant, elles ne reçoivent pas ou peu de salaire pour le travail d'assistance et de soins – traditionnellement féminin – qui permet aux entreprises et à la société de fonctionner.
Conséquences financières négatives
Le manque d'appréciation pour ce temps que les femmes passent au travail a des conséquences considérables sur leur sécurité financière. Leurs revenus insuffisant se répercutent également sur leur prévoyance vieillesse: 500 000 femmes ne peuvent compter que sur l’AVS. Or il est connu que le premier pilier ne suffit pas pour vivre, malgré ce qui est inscrit dans la Constitution.
Repenser la situation
Nous avons besoin d'un catalogue de mesures pour que les femmes et les hommes disposent de suffisamment de temps pour leur travail – rémunéré ou non –, pour entretenir des relations et mener une vie normale. Il faut repenser la pensée sociale, économique et syndicale, afin que la société puisse enfin concéder sa valeur méritée à l'ensemble du travail des femmes. Le Congrès des femmes de l’USS en pose les revendications nécessaires.
Quand: de vendredi 19 janvier, 9 heures, à samedi 20 janvier, 13 heures.
Où: à Berne, Weltpoststrasse 4 (Union postale universelle)
Au centre du Congrès:
- Le travail de soins et d’assistance « care » tiraillé entre le marché et la famille
- Opportunités et défis en relation avec la réduction du temps de travail
Ateliers:
- Temps de travail: exemples suédois
- Le travail des femmes à l’époque de la numérisation
- Sûre et saine. Sortir du travail précaire
- Notre travail vaut plus: stratégies contre le vol du salaire
- Solidarité et égalité dans les assurances sociales