Pétition pour le maintien de l'aciérie Stahl Gerlafingen
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Manifestation de solidarité le 9 novembre
Unia, la commission des employé-e-s, la commission d’entreprise et d’autres organisations de salarié-e-s appellent à une grande manifestation de solidarité le samedi 9 novembre à 11 heures devant l’usine à Gerlafingen.
Stahl Gerlafingen est l’une des deux dernières aciéries de Suisse et la plus grande entreprise de recyclage du pays. Environ 500 employé-e-s y produisent de l’acier recyclé à partir de ferrailles, contribuant ainsi de manière importante à intégrer l’économie circulaire dans la construction.
La production d’acier à Gerlafingen émet cinq fois moins de CO2 par tonne que la production traditionnelle dans un haut fourneau. Les distances de livraison, déjà courtes en Suisse, sont parcourues en grande partie en train.
Il existe encore un grand potentiel pour décarboniser davantage la production. L’usine revêt donc une importance stratégique pour la nécessaire transformation écologique de l’économie suisse.
Il faut empêcher la fermeture
Au vu de la situation difficile de l’entreprise et du deuxième licenciement collectif de l’année, l’existence même de Stahl Gerlafingen est en question. Les politiques doivent agir de toute urgence pour garantir durablement les centaines d’emplois et la production d’acier recyclé à Gerlafingen.
Une pétition aux politiques et aux propriétaires
La pétition «Stahl Gerlafingen doit être maintenue!», lancée aujourd’hui, demande aussi bien aux politiques qu’au groupe italien Beltrame, propriétaire de Stahl Gerlafingen, de prendre des mesures pour maintenir l’activité et les emplois:
- aux politiques: il faut des directives contraignantes pour l’utilisation d’acier recyclé à faibles émissions dans les marchés publics et dans l’ensemble du secteur de la construction. Cela ouvrira de nouvelles perspectives aux fournisseurs locaux d’acier recyclé. La mise en œuvre de bases légales correspondantes ne peut pas attendre.
- au groupe Beltrame: il faut renoncer aux licenciements et faire usage du chômage partiel pour continuer à employer les salarié-e-s.